mercredi 10 juin 2020

Life lately









On réapprend à vivre. On revoit les copains, petit à petit. On se demande "tu fais la bise, toi?" (moi, oui). On recommence, avec plus ou moins d'appréhension, à sortir.
Le seringa fleurit enfin, et les rosiers s'en donnent à coeur joie. Je pleure mon insouciance et ma spontanéité perdues, je peste contre ce fichu masque qui m'étouffe. L'école reprend, je passe les premiers jours à l'école sans mes élèves qui me rejoindront à la fin du mois de mai. J'en profite pour ranger la salle des maitres, et j'y trouve le registre matricule des élèves inscrits dans mon école entre 1943 et 1966, et les noms des élèves et des enseignants écrits à la plume.
On va à la plage - dynamique - avec les copines, on se retrouve dans les jardins, le Pont de l'Ascension a des allures de vacances d'été. J'essaie d'organiser un été sans grand voyage, pour la première fois depuis longtemps.
Les cours de danse reprennent, je rallume la plancha, teste une mousse au chocolat au jus de pois chiche, vais me baigner au lac de Lacanau, dévore le premier burger du monde d'après en m'en mettant jusqu'au menton. 
Mais, au loin l'actualité et les violences m'horrifient.  


S.

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