lundi 25 mars 2024

Life lately





J'ai croisé mon reflet dans un miroir un lundi vers 21h30 et j'y ai vu un dimanche 3h du mat en sortie de boîte. Mon cœur sur des montagnes russes, en deux jours rate des battements, s'emballe, s'affole, se calme et se remballe. Il est intéressant de noter que lorsque le frigo n'a soudain plus fait de froid, et que dans la même soirée, les spots de la salle de bain ont cessé de s'éclairer, la première pensée qui me soit venue à l'esprit fut quelque chose de l'ordre du maraboutage, des mauvaises ondes ou du karma pourri. Et pas d'aller vérifier le disjoncteur, ce que j'ai fait uniquement après avoir remarqué qu'aucune autre lumière ne s'allumait à l'étage. Une colombe d'un blanc immaculé, heureux présage évidemment, virevolte autour de l'école. J'embarque ma sœur à Libourne pour un cours de danse avec Mehdi Kerkouche, suis déçue 2 minutes en apprenant qu'il ne serait finalement pas là. Et puis on se laisse envahir par l'énergie incroyable de ses quatre danseurs. Je remonte au grenier, beaucoup trop tôt comme chaque année, mes vêtements d'hiver les plus gris. J'ai de nouveau envie de couleurs sur mes épaules. La première tonte de la pelouse et le grand ménage dans le cabanon donnent des airs de printemps au jardin. Inconfortable, je me sens princesse au petit pois dans mon propre corps. Mars-athon, troisième semaine, en pilotage automatique, aux nuits peuplées de songes étranges. Des réunions, des projets, la piscine, des nouvelles dont on ne sait pas encore si elles seront bonnes. Il y a des respirations dans tout cela, d'imprévus burgers partagés un mercredi midi, des séances de ciné en sortant de l'école. Ses quarante ans célébrés sur une piste de bowling puis autour d'un gigantesque buffet. 


SM.

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