Il y a sur mes mains des éraflures (l'escalade), des coupures (une bataille perdue contre une feuille de papier en rangeant le matériel d'art), une brûlure (à l'avenir, j'utiliserai un entonnoir pour remplir une bouillotte). La peau de mes jambes se fait écailles de crocodile. Pendant quelques jours, j'ai porté un épi sur le front, une mèche rebelle qui m'a grandie de 3 centimètres. Se trouver jolie en hiver n'est pas une mince affaire.
Mes après-midi skate Emmaüs du samedi se font désormais avec ma soeur, ce qui explique pourquoi on se retrouve un jour à essayer de faire rentrer un grand, et lourd, et fragile miroir dans la voiture.
Il y a une fuite dans les WC du rez-de-chaussée. L'eau semble venir de la chasse, et non du tuyau qui sort du sol comme je le pensais. Je ne sais pas mieux réparer ça, mais au moins, cela me parait moins grave. Il est même possible que je nourrisse le secret espoir que le problème se résolve tout seul. Une ampoule a grillé dans les escaliers, une autre dans la salle de bains. Elles me sont hors d'atteinte. Là, je sais que le problème ne se résoudra pas tout seul.
Une semaine très chargée s'allège à coup d'annulations de dernière minute. Et heureusement, vue la version light. Je rentre à la maison avant la nuit, pour la première fois depuis bien longtemps, il était temps.
Lors d'un cours de danse, on essaie les costumes pour le gala, au cours suivant je pense à lui, au boulot, à tout un tas d'autres choses, jusqu'à ce qu'enfin je mette mon cerveau sur pause. Avec elles, on va au ciné en sortant du boulot, on grignote en rentrant, on rattrape les potins autour d'une table bien garnie, on s'inquiète on prend des nouvelles on s'envoie des bonnes ondes.
SM.
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